Article publié le 28 décembre 2014

Le seul obstacle à l’émergence du Divin au sein du sujet est la peur. C’est impressionnant de s’apercevoir en creusant un peu la problématique des personnes souffrantes que la seule cause véritable est la peur. Toutes les autres raisons ne sont que des conséquences de la peur.

A partir de la peur originelle, le sujet peut avoir peur de tout. Amusez vous à faire l’inventaire de toutes les peurs qui vous habitent. Je ne me lance pas dans un inventaire, ce serait trop long.

L’ego ne trouve pas de véritable solution à la peur. Il ne peut pas la dissoudre mais seulement la compenser. Parfois on appelle ça le courage, parfois la prudence, parfois l’intelligence. Combien de murs avons nous bâti autour de nous pour nous protéger, combien d’armées avons nous recrutées, combien de vigiles avons nous mis en place ? Dans quelle grotte secrète nous sommes nous réfugiés ?

Tous ces systèmes de protection, de défense que nous avons placés à l’extérieur de nous, dans le monde, dans la société sont présents et actifs au sein de notre propre personne. La peur rigidifie, contracte, immobilise, paralyse. Elle nous rend malade et malheureux.

C’est la peur qui nous prive du véritable bonheur.

« Le monde tel que je le perçois est tel que je suis moi-même ».

La seule solution pour retrouver le bonheur est de réhabiliter le Divin. Celui qui veut s’affranchir de la peur et retrouver le bonheur (pas les petits plaisirs du monde) doit rebâtir la trinité en lui. Cette trinité sera Dieu, moi et le monde. Ce n’est pas la place ici de développer cette trinité. En prenant refuge en Dieu, nous pouvons lui permettre de reconquérir les territoires mangés par la peur. Nous retrouverons la confiance, l’aisance, la paix, la sérénité, l’Amour, la compassion véritable. C’est ce que j’ai réalisé par la Grâce de mon Maître, je peux témoigner du bonheur immense que cela me procure. La sérénité obtenue n’a pas d’égal dans le monde extérieur. Aucun plaisir ne peut remplacer ce bonheur intérieur. Rien d’autre ne peut procurer ce sentiment de totale liberté. J’avais écrit il y a quelque temps « Sans Toi les plus beaux fruits du monde ont le goût de l’absence ». A goûter le monde sans Dieu, il manque toujours quelque chose. Ce quelque chose n’est autre que la présence agissante de Dieu au sein de nous même. Il y a toujours un manque un pas assez, un trop peu, un « ce sera mieux la prochaine fois ».

La nature libérée de l’ego est d’une beauté et d’une perfection absolues.

La nature libérée n’est autre que l’image de Dieu.

Celle ou celui qui s’y intéresse doit se mettre en route, décider d’y aller avec courage et détermination. C’est un choix qu’il faut poser. Il faut s’engager. Comme disait Sri Ramana Maharshi « Si tu veux aller à l’est ne va pas vers l’ouest ».

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