C’est avec grand plaisir que je souhaite à toutes les lectrices et tous les lecteurs de ce blog une merveilleuse année 2010.

Cette nouvelle année me semble placée sous le signe de la solidarité. Il me paraît de plus en plus nécessaire de développer une entraide car le système sur lequel nous nous appuyons nous a donné de grands signes de faiblesse en 2009 et il n’y a aucune raison pour que cette faillite ne se poursuive pas. Il sera donc indispensable de pallier aux carences qui ne vont pas tarder à devenir encore plus criantes. Entraide matérielle évidemment mais aussi et surtout entraide morale et psychologique. Les périodes de transition sont très difficiles à vivre pour les personnes qui ne sont pas habituées au changement. Les socles sont fragiles, ils se fissurent et s’écroulent. Il faut pourtant mettre en place le nouveau qui je l’espère ne sera pas une copie de l’ancien. C’est pourtant ce qui s’est passé dans toutes nos révolutions. Les destructeurs sont devenus les bâtisseurs, ils étaient de même nature et n’ont rien reconstruit de nouveau. Il est préférable que ce soit le nouveau qui par sa naissance et sa croissance disloque progressivement l’ancien et le renouvelle par le souffle du devenir.

Le changement commence par soi-même. Alors bonne année 2010.

De tout cœur.

Joyeux Noël à toutes et à tous.

Vous avez peut être reçu des cadeaux de la part de vos amis ou des personnes de votre famille. Le cadeau le plus important vous ne l’avez pas encore ouvert. Il va s’ouvrir progressivement jusqu’à la période de Pâques. C’est cette naissance et renaissance de l’Être qui se joue à la période de Noël. Durant l’automne vous avez peut être œuvré pour vous approcher de votre enfant intérieur.

Tous vos efforts sont alors récompensés par ce cadeau de Noël. Une période où l’on creuse dans les ténèbres et une période où le diamant rencontré au fond de la mine se met à jour. C’est un cycle que je ressens fortement tout au long de l’année dans mes méditations quotidiennes. Nous ne sommes pas séparés de la nature. Nous sommes la nature. Le dehors et le dedans sont identiques.

Joyeux Noël, en route vers la lumière et l’Amour.

Pourquoi la bataille serait-elle longue et difficile ?

Déjà ce n’est pas une condition nécessaire mais c’est ce qui va probablement se passer.

L’ego s’est construit sur la peur et a développé une importante armée pour se protéger, assurer sa survie et se satisfaire. La peur ne lâche pas aussi facilement qu’on le voudrait. Consciemment on pense que c’est possible et relativement aisé mais lorsqu’une situation difficile pointe le bout de son nez on s’aperçoit très vite combien les peurs sont présentes et facilement réactivables. D’autre part l’ego se prend pour le patron alors qu’il n’est que le premier ministre. Il ne lâchera pas non plus facilement son pouvoir et mettra tout en œuvre pour garder sa suprématie. Tels sont les principales raisons pour lesquelles ce ne sera pas facile.

En fait ça ne doit avoir aucune importance car si on pense qu’il faut atteindre le but et qu’après tout ira bien, c’est déjà mal parti. Nous ne pouvons pas savoir quel est le but. On peut bien dire que l’on veut être réalisé ou débarrassé de l’ego mais qui sait ce que cela signifie et quel est la nature de cet état. Seul celui qui y parvient le sait. Les autres ne peuvent que s’en faire une idée qui, comme toutes les idées, est fausse.

La seule chose importante, à mes yeux, est de se trouver sur le chemin qui mène à Dieu en essayant de faire le moins possible de zigzag. Tout le monde est guidé par Dieu qu’il le veuille ou non. Le sentiment le plus précieux dans la vie et qui sert de boussole est celui de justesse. Avec un minimum d’honnêteté on sait très bien si notre comportement est juste ou pas. Faisons ce qui nous semble juste, soyons ce qui nous semble être juste et nous serons sur le bon chemin. La vie se chargera de nous guider, de nous faire prendre conscience de nos erreurs, de créer les situations nécessaires. La vie est notre Guru. Ce qui ne nous empêche pas de prendre refuge en un maître parfaitement réalisé.

Inutile donc d’attendre d’arriver au but pour avoir une vie heureuse et enrichissante.

Il est tout à fait évident dans mon expérience personnelle que plus mon Être prend de l’importance et moins je suis malade, voir plus malade du tout. Ma dernière consultation médicale pour maladie doit remonter à une bonne quinzaine d’années. Les virus passent mais ne m’affaiblissent pas, je sens que mon corps réagit immédiatement sans laisser la place à un quelconque envahissement. Pourtant au cours de ce cheminement j’en ai éliminé par tous les pores de la peau et par tous les orifices, sans jamais me sentir en danger, ni manifester le moindre signe pouvant évoquer l’installation d’une maladie.

Personne n’est malade par hasard, la maladie est une expression liée à la nature du sujet. Les infections sont, à mon sens, la manifestation d’énergies perverses qui sont déjà présentes dans le corps du sujet. Le corps physique est à l’image de la personnalité égotique mentale et émotionnelle. Si le mental change le corps physique change également. Le corps physique est le substrat de toutes les énergies mentales et émotionnelles. Les toxines physiques sont donc la matérialisation de tendances mentales.

Il ne suffit pas de changer son alimentation et de prendre des draineurs et des détoxifiants à tour de bras pour purifier le corps. Si le mental ne change pas tout revient rapidement comme avant. Une bonne hygiène alimentaire est évidemment préférable à une alimentation riche en toxiques.

Je ne dis pas que les cures de détoxination sont inutiles, je dis juste qu’elles ne sont pas suffisantes.

L’histoire d’Adam et Eve m’a toujours amusé. Ils étaient au paradis et tout allait à merveille quand soudain la femme offre la pomme à Adam qui la croque (la pomme) et ils se retrouvent chassés du paradis. Faut-il que Dieu soit méchant pour nous jouer un tour pareil. A en croire l’histoire, l’humain par sa propre faute est tombé en disgrâce et s’est retrouvé à devoir peiner pour trouver les moyens de survivre. Fini le bonheur extatique, place à la sueur et aux souffrances. Tu es puni. Pourtant je croyais que Dieu était juste et bon par nature; Je le crois toujours, j’en suis même intimement convaincu.

Je suis également intimement convaincu que l’humain n’est pas dans cet état de souffrance par punition. Il me plaît beaucoup plus de penser que l’homme n’est pas fini, que la création n’est pas finie. La création est en voie de manifestation, elle déroule son programme et l’homme en fait partie. Le programme a été lancé et il est complet, non modifiable et nul ne peut l’arrêter L’idée que l’homme descend du singe ne me séduit pas non plus. L’homme est, à mon avis, né de rien comme le reste de la création. Désolé pour Darwin.

Pour moi la peur est à l’origine de toutes nos souffrances. Si l’homme était totalement informé par son Être intérieur, il n’aurait aucune peur, ce serait le paradis. Il y a un moment ou la conscience de l’homme n’est plus totalement éclairée par l’Être. C’est le moment de la prise de conscience du « moi et l’autre », le moment de la distinction entre moi et le reste, accompagné d’un sentiment d’insécurité.Voyant la séparation, le sujet ne perçoit plus le tout pleinement sécurisant. L’environnement est considéré comme dangereux si l’homme se sent seul face à toutes les menaces que représente l’environnement. La conscience de la séparation engendre contemporainement la crainte de la disparition, la crainte de la mort.

Le cercle vicieux s’installe donc car la peur écarte l’homme de l’Être, ce qui le rend encore moins confiant, encore plus peureux. Plus le sujet est privé de la saveur heureuse et sécurisante procurée par l’efficience de l’Être plus il est insatisfait. Il développera toutes sortes de stratégies pour trouver son bonheur au dehors, avec les fruits du monde (la pomme). Plus il va chercher dehors plus il s’éloigne de l’Être qui est intérieur. Il devient dépendant de l’extérieur et perd toute l’autonomie procurée par l’Être. La seule façon de s’en sortir est de permettre à l’Être de reconquérir les territoires désertés. La seule façon d’y parvenir est la contagion de l’Être. Là où règne l’Être la peur disparaît ou s’amenuise permettant un surgissement de l’Être. L’Être n’est autre que la nature naturante, Dieu, la perfection. L’Être est au cœur de chacun.

A force d’observer, de méditer sur les causes de la maladie et de tous les désordres qui empoisonnent la vie de tout un chacun, j’en arrive à une conclusion simple et évidente. La peur est notre seule maladie. La conscience, l’ego, le « Je » prend peur lorsqu’il n’est pas informé, comblé par l’Être. La peur constitue rapidement une prison dont le prisonnier est l’ego. Privé de l’Être en plus ou moins grande partie, la corporalité dans son ensemble est fragilisée, la bonne nature ne peut plus œuvrer de façon optimale. L’homme peureux développe des compensations et des réactions extrêmement variées et complexes pour tenir debout et trouver une satisfaction dans le monde. Toutes ces réactions ne seraient pas là sans la peur. La physiopathologie et la psychopathologie ont pour cause primordiale unique la peur.

La présence de l’être est la seule possibilité pour calmer la peur et permettre l’émergence de l’Être.

Toujours suite à ce film de Yann-Arthus Bertrand, je profite de l’occasion pour faire le pont avec la santé. La pollution ruine la santé. Le manque d’oxygène est une des principales causes de l’altération précoce de nos cellules. Nous ne bougeons plus et nous vivons dans un espace pollué. Un autre facteur prépondérant pour la santé est la qualité de notre alimentation. Nous mangeons trois fois trop. A côté de nous d’autres meurent de faim. Plus nous mangeons plus des gens mourront de faim. Nous creusons notre tombe avec nos dents. C’est bien connu. Pourtant nous mangeons considérablement. Le diagnostique de santé peut se faire en lisant dans les poubelles, la boule de cristal est inutile.

La viande et le poisson doivent être des aliments exceptionnels. L’organisme trouvera tout ce qui lui est nécessaire dans une alimentation de base végétarienne. 50% de légumes, 20% de céréales, 20% de légumineuses et 10% de fruits sont la base de l’alimentation. Ajoutez à cela des huiles végétales bio variées et des oléagineux et vous avez un régime simple de santé. Achetez bio et en petite quantité à des producteurs locaux. N’achetez que des produits locaux. Les laitages sont du superflu. Ce que je vous dis n’est pas le credo véhiculé par les médias. C’est bien normal puisqu’ils vivent grâce aux pollueurs. Si je ne suis pas grillé par le soleil suite au réchauffement climatique ce sera peut être par le bûcher.

Vous trouverez tous les conseils pour une alimentation saine sur le net. Il suffit de chercher. Pour l’instant je n’ai pas trouvé le temps d’écrire à ce sujet.

Que ce passera-t-il si les éleveurs de vaches ne vendent plus ni viande ni lait parce que personne n’en consomme. C’est simple ils feront autre chose. Voilà un excellent sujet de méditation : faut-il connaître toutes les conséquences de nos actes pour agir ? Évidemment non, sans qui vous ne faites rien puisque l’avenir est imprévisible. Ce qui est primordial, à mon sens, c’est d’apercevoir l’intention. Quelle est la motivation de l’action. Par exemple : je mange parce que j’ai faim, par habitude, par convivialité, par réflexe compulsif, par gourmandise, etc… observez et faites ce que vous pouvez. Une fois que c’est fait, oubliez. Le fait d’avoir aperçu est largement suffisant.

N’oubliez pas que c’est l’Être qui vous conduit et vous transforme. ce n’est pas le « JE » qui se transforme lui-même. si c’est le cas vous aurez juste changé de costume mais vous serez toujours aussi égotique même si votre langage est celui d’un érudit en spiritualité.

Après une longue période d’incubation qui a suivi la mise en place technique du blog je saisi l’occasion qui m’est donnée aujourd’hui d’écrire les premiers billets. J’ai vu hier soir le film de Yann-Arthus Bertrand et de Luc Besson sur antenne 2 et je ne peux pas faire autrement que de vous livrer mes sentiments. Il aura fallu tant de temps pour qu’enfin soit rendu public que nous avons déséquilibré gravement la vie sur terre. Ceci à un tel point qu’il n’est pas certain que nous puissions survivre. En fait tout ceci était bien évident pour qui voulait bien le voir. Faut-il attendre que 40% de l’épaisseur de la banquise disparaisse pour le signaler et en tirer les conséquences ? Je ne vais pas m’étendre sur cette polémique mais il est évident que l’hypocrisie règne au sein du mental de ceux qui croient gouverner le monde. Qu’allons nous faire suite à cette évidence.

Si vous comptez sur les gouvernements, vous pouvez être sûr que le soleil va vous transformer en brochette dans pas longtemps. La solution passe par une prise de conscience individuelle et une modification individuelle des comportement. Si vous attendez que monsieur le président de je ne sais où vous dise ce qu’il faut faire ce sera trop tard. Les présidents sont pieds et poings liés à ceux à qui le malheur profite. La seule cause est la volonté de profit et de pouvoir par l’accumulation de richesses extérieures. 80% de l’énergie dépensée profite à 20% de la population. 80% de l’énergie produite par un ouvrier profite exclusivement à 20% de la population sans qu’un seul élément de cette énergie soit redistribuée. Vous imaginez notre président dire à ces mesdames et messieurs les plus fortunés qu’il faut liquider leur fortune pour rééquilibrer la situation ? C’est à chacun d’arrêter d’enrichir démesurément les plus fortunés. Le seul pouvoir que nous ayons se trouve dans notre comportement de consommateur. 80% du prix de ce que nous achetons profite à 20% de la population. Personne ne peut vous obliger à dépenser de l’argent pour acheter des choses inutiles ou nuisibles. Nous sommes seuls responsables. Nous ne sommes pas victimes de la publicité mais de notre léthargie, de notre passivité et de notre incapacité à tenir notre gouvernail. La Spiritualité commence par une prise de conscience de la nécessité de tenir soi-même la barre de notre vie. Faisons le premier pas et Dieu fera le reste. Mais ce premier pas doit être fait tous les jours, en permanence. L’effort nécessaire devra durer longtemps avant que l’on s’aperçoive des résultats. La nature est comme un super tanker, quand vous mettez la barre à droite il faut des kilomètres avant que l’on s’aperçoive que le bateau commence à tourner. En changeant nos comportements nous pouvons soigner la terre mais aussi notre terre intérieure. C’est la même terre, ce qui nuit à l’une nuit à l’autre, ce qui profite à l’une profite à l’autre. Nous devons le faire. Comment ? C’est très simple. Posez vous simplement cette question avant d’acheter : Cela est-il vraiment nécessaire ? C’est comme cela que je procède et je vous garanti que je ne dépense pas grand chose pour mes besoins personnels. Ma richesse est intérieure, je n’ai donc pas besoin de combler un manque par un apport extérieur.