Le séjour est maintenant terminé. Quatre semaines de plénitude, de sérénité, de contentement, d’immersion dans les profondeurs de l’infini.

Comment retourner dans le monde ordinaire, alors qu’ici je me sens comblé ? Tout simplement parce que la grâce Divine invite, pousse celui qui a trouvé le bonheur Divin à le répandre dans le monde par la force de la compassion véritable.

Comme d’habitude je ne choisis pas. C’est juste un « oui » à ce qui m’est proposé. Il n’y a même pas à dire oui car la force de dire non est totalement absente. C’est une évidence, pas de doute, c’est bien le bon chemin, ce n’est même pas un choix personnel. Alors en route pour de nouvelles aventures avec encore plus de joie et d’impulsion. Quelle forme cela va prendre, nul ne le sait. A chaque jour suffit sa peine.

Quand on est sur la bonne route de la vie, la grâce apporte tout ce qui est nécessaire pour accomplir ce qui doit l’être. Alors confiance. Infinie gratitude envers Amma, sans qui rien de ce que j’ai pu vivre de si merveilleux ne serait advenu.

Cet article fait suite au commentaire posté par Emmanuel à propos du billet « pilotage automatique ». Il me demande si c’est mon libre arbitre que j’ai utilisé pour suivre les 13 jours de jeûne.

Quel sens donné à cette expression « libre arbitre » ?

La notion d’arbitrage sous entend que nous ayons un choix à faire, il nous faut préférer une chose ou une autre ou bien une chose parmi tant d’autres.

Libre, sous entend, le plus souvent, sans contrainte, sans obligation, en toute indépendance, en toute autonomie. Cela est-il seulement possible ?

Regardons rapidement de quoi il peut s’agir.

S’affranchir des contraintes, des conditionnements extérieurs est une velléité que bien souvent nous voudrions pouvoir mettre en application. Or il n’est pas possible de s’affranchir de la loi des hommes et des règles qui régissent cette société. Ce cadre dans lequel nous vivons est censé protéger chaque individu des mauvaises intentions des autres et lui assurer le nécessaire indispensable. Même si les lois se sont écartées de ces intentions pour servir des intérêts particuliers, il est bien difficile de ne pas être cadré.

Il est plus facile de s’affranchir du cadre moral qui tente d’organiser au mieux les relations entre les personnes. Le respect des autres étant absolument indispensable, il conviendrait alors de respecter au moins deux règles d’or. La première est de ne pas nuire aux autres et la seconde et de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’ils nous fassent.

La liberté vis à vis de la nature implique le respect, la protection et la conservation de celle-ci.

S’affranchir du cadre religieux pourrait sembler plus facile. Après tout il n’y a pas de sanction mais la peur de désobéir à Dieu, c’est-à-dire à la religion, qui est censée être la loi de Dieu, est bien engrammée au fin fond de l’inconscient des hommes depuis des lustres. Après une approche aussi succincte, on voit déjà très bien que la liberté est bien relative. Nous pouvons tout au plus essayer de trouver le meilleur compromis en tendant si possible vers plus d’indépendance. La liberté est donc bien relative.

Intérieurement nous sommes complètement conditionnés par notre passé. L’ego est le fruit de notre passé, le fruit de cette loi karmique faite d’enchaînement de causes et d’effets. Se libérer totalement de l’ego est l’affaire de nombreuses vies. Mais peut-être êtes vous de ceux qui ont commencé il y a bien longtemps.

Les déterminismes qui conditionnent notre vie sont innombrables.

Alors à quoi peut ressembler le libre arbitre. On pourrait dire ceci : Compte tenu de tout ce que j’aperçois, en respectant le monde dans lequel je vis, je me réfère en permanence à ma justesse.

La justesse est une qualité indispensable à acquérir. Elle n’est pas de l’ordre du bien et du mal. C’est un sentiment dont la saveur est très particulière. Elle n’est pas le fruit d’un raisonnement logique, c’est plus de l’ordre d’une évidence, d’une vérité personnelle. Cette justesse sera plus ou moins teintée des informations de l’Être en fonction de l’évolution spirituelle du sujet.

L’engagement vers le libre arbitre, implique que nous ne soyons plus des objets esclaves des autres et en particulier de la société actuelle qui utilise chacun à des fins personnelles. Il est grand temps de redevenir des sujets et non des objets.

Pour cela il faut dans un premier temps repérer ses propres valeurs en distinguant ce qui est bien de moi de ce que je crois et qui m’a été enseigné ou inculqué sans que j’aie pu le vérifier par moi-même lors d’une expérience. Il faut repérer les croyances, leurs implications et leurs conséquences en tant qu’éléments conditionnant de ma vie. Ensuite il me faut découvrir mes vraies valeurs et m’appliquer à les mettre en pratique. Pour y parvenir, il n’y a que la véritable méditation qui pourra m’aider à passer les voiles, les filtres qui me masquent ma véritable personnalité. Qui suis-je en réalité ?

Après avoir aperçu notre vraie personnalité, faite d’ego et d’Être, je devrai me libérer de l’emprise de l’ego pour revenir à des valeurs naturelles. C’est à ce moment que je pourrai enfin être libre. Mais libre de quoi ? Tout simplement de mes conditionnements qui m’empêchent d’être une femme ou un homme libéré.

Il y a donc plusieurs possibilités d’exercer sont libre arbitre. Nous voyons que nous pouvons nous libérer de ceci ou de cela mais qu’en aucun cas nous ne pouvons être des sujets totalement libres au sens ou le je pourrais émettre une information ou réaliser une action sans être influencé par le passé, le monde environnant, la nature. Ceci est tout simplement impossible. Nous sommes les enfants du Divin et totalement liés à lui.

Derrière chaque action, chaque choix que nous pouvons réaliser se trouve la voix de Dieu. Rien ne peut lui échapper. Même si mon choix est purement égocentrique, il faut voir et entendre que c’est Dieu qui l’a voulu. Dieu peut tout à fait nous conduire à faire des choix dont les conséquences seront désastreuses. Ces expériences apporteront ce qui est nécessaire à notre évolution et à celle du monde.

Pour aller un peu plus loin, je dirais que Dieu nous invite à faire le choix qu’il a déjà fait pour nous.

Alors, pourquoi nous laisser la peine de choisir ? Tout simplement pour nous responsabiliser de notre passage sur cette terre en qualité d’humain. C’est un cadeau qui mérite un effort, par exemple de mener sa vie.

Le sujet est vaste et je ne prétends pas en avoir fait le tour, bien loin de moi cette pensée.

J’espère seulement vous avoir apporter des éléments de réflexion, de méditation qui vous aideront à rendre votre vie encore plus riche de sens et de valeurs.

Pourrait-on imaginer être guidé, dans les moindres détails, sans que la volonté personnelle raisonnée puisse intervenir. Je ne l’aurais jamais cru si je ne l’avais pas vécu. Quand j’étais plus jeune, j’aurai bien répondu que celui qui m’obligera n’est pas encore né. Je ne savais pas, à cette époque, qu’il n’était pas né mais avait donné naissance à toute la création. Et que, de plus, il la pilotait dans ses moindres détails.

Arrivé le lundi à l’Ashram, j’ai pu déguster quelques plats indiens qui me faisaient bien plaisir. Le mardi midi, Amma distribue le repas à toutes les personnes présentes. C’est un rituel symbolisant la mère qui donne à manger à ses enfants. Il faut quand même compter une heure et demie pour que tout le monde passe prendre son assiette donnée par les mains d’Amma, c’est impressionnant tant il y a de monde.

Après ce repas, je me suis senti gavé. Mais dans le bon sens, j’étais plein, rempli, sans aucune sensation de dégoût ou de mauvaise digestion.

Le soir venu, impossible de prendre un repas. Mes mains ne pouvaient pas prendre une assiette, je n’avais même pas faim. Cela a duré treize jours pleins, ou je suis resté sans manger. Seul une tasse d’eau de riz, deux thés par jour et beaucoup d’eau. En treize jours, la sensation de faim n’a jamais été ressentie. J’allais pousser le vice jusqu’à aller renifler la bonne odeur des plats indiens, pour voir si j’en aurais envie. Rien n’y a fait. Même les jus de fruit frais ne parvenaient pas à libérer mes mains. L’envie n’était plus là.

Aujourd’hui lundi, treize jours plus tard, vers quinze heures, une envie de banane se fait sentir très gentiment. J’ai donc acheté des bananes et dégusté trois de ces délicieuses petites bananes indiennes. Pendant que j’y étais et connaissant mes affinités avec les noix de cajous, les raisins secs et les dates, j’en ai acheté un paquet de chaque. Ils ne sont toujours pas ouverts, ce n’est pas autorisé, je ne peux pas les manger. Ce soir un peu de riz avec trois cuillères à soupe de légumes ont eu vite fait de me rassasier.

Ceci était nécessaire au travail intérieur que le Divin me proposait. La même chose m’était arrivée en 1995, la première fois ou je suis allé à l’ashram d’Amma. C’est tout à fait incroyable, tout s’est passé en douceur, sans violence ni forcing, sans ordres extérieurs reçus, sans croyance ou adhésion à une règle ou un protocole. C’est juste magique.

Certains penseront peut être que je suis manipulé sans m’en rendre compte par une pensée supérieur à la mienne. Si c’était le cas, je devrais penser que je suis une personne particulière aux yeux d’Amma pour qu’elle s’intéresse à moi personnellement. Nous sommes peut être quatre ou cinq mille dans ce lieu et Amma ne me regarde pas plus que les autres. Son regard est en dehors de notre compréhension, dans les textes il est dit que la Mère Divine a mille yeux. Imaginez quel cerveau il faudrait pour gérer en même temps les informations provenant de mille yeux à la fois. Bien évidemment ce ne sont pas des yeux de chair mais La Conscience cosmique.

Comment penser que l’on peut faire ce que l’on veut par intérêt personnel quand on vit des choses pareilles ? En prenant le raisonnement à l’envers, c’est encore plus difficile à croire, comment penser que ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’humanité ne fait pas partie des lois de la nature ? Difficile à croire n’est-ce pas ?

Le seul obstacle à l’émergence du Divin au sein du sujet est la peur. C’est impressionnant de s’apercevoir en creusant un peu la problématique des personnes souffrantes que la seule cause véritable est la peur. Toutes les autres raisons ne sont que des conséquences de la peur.

A partir de la peur originelle, le sujet peut avoir peur de tout. Amusez vous à faire l’inventaire de toutes les peurs qui vous habitent. Je ne me lance pas dans un inventaire, ce serait trop long.

L’ego ne trouve pas de véritable solution à la peur. Il ne peut pas la dissoudre mais seulement la compenser. Parfois on appelle ça le courage, parfois la prudence, parfois l’intelligence. Combien de murs avons nous bâti autour de nous pour nous protéger, combien d’armées avons nous recrutées, combien de vigiles avons nous mis en place ? Dans quelle grotte secrète nous sommes nous réfugiés ?

Tous ces systèmes de protection, de défense que nous avons placés à l’extérieur de nous, dans le monde, dans la société sont présents et actifs au sein de notre propre personne. La peur rigidifie, contracte, immobilise, paralyse. Elle nous rend malade et malheureux.

C’est la peur qui nous prive du véritable bonheur.

« Le monde tel que je le perçois est tel que je suis moi-même ».

La seule solution pour retrouver le bonheur est de réhabiliter le Divin. Celui qui veut s’affranchir de la peur et retrouver le bonheur (pas les petits plaisirs du monde) doit rebâtir la trinité en lui. Cette trinité sera Dieu, moi et le monde. Ce n’est pas la place ici de développer cette trinité. En prenant refuge en Dieu, nous pouvons lui permettre de reconquérir les territoires mangés par la peur. Nous retrouverons la confiance, l’aisance, la paix, la sérénité, l’Amour, la compassion véritable. C’est ce que j’ai réalisé par la Grâce de mon Maître, je peux témoigner du bonheur immense que cela me procure. La sérénité obtenue n’a pas d’égal dans le monde extérieur. Aucun plaisir ne peut remplacer ce bonheur intérieur. Rien d’autre ne peut procurer ce sentiment de totale liberté. J’avais écrit il y a quelque temps « Sans Toi les plus beaux fruits du monde ont le goût de l’absence ». A goûter le monde sans Dieu, il manque toujours quelque chose. Ce quelque chose n’est autre que la présence agissante de Dieu au sein de nous même. Il y a toujours un manque un pas assez, un trop peu, un « ce sera mieux la prochaine fois ».

La nature libérée de l’ego est d’une beauté et d’une perfection absolues.

La nature libérée n’est autre que l’image de Dieu.

Celle ou celui qui s’y intéresse doit se mettre en route, décider d’y aller avec courage et détermination. C’est un choix qu’il faut poser. Il faut s’engager. Comme disait Sri Ramana Maharshi « Si tu veux aller à l’est ne va pas vers l’ouest ».

En ce jour de Noël, engageons nous à permettre à ce merveilleux qui nous habite de naître en nous et au monde et à le faire prospérer. Cela dépend de l’engagement et de la détermination de chacun.

Chaque être humain peut devenir merveilleux car il est merveilleux, c’est sa vrai nature. Il est juste voilé, étouffé par un égocentrisme peureux et paralysant.

Le monde change rapidement, mais pas dans le bon sens. Si nous ne voulons pas que ce changement inéluctable nous entraîne dans d’atroces souffrances par une croissance démesurée de la violence, nous devons impérativement reprendre les rennes et nous préparer pour qu’il se fasse le plus possible dans la douceur. Nous pouvons le faire pour nous, nos enfants et les générations qui vont suivre. Nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernants actuels, ni sur les hommes politiques actuels qui monopolisent le terrain pour faire en sorte de conserver leur pouvoir et leurs privilèges.

Le véritable changement de paradigme qui doit s’opérer se trouve au cœur de chacun d’entre nous. Nous devons absolument nous rouvrir aux autres, la solidarité sera indispensable. Commençons dans notre famille, autour de nous avec nos voisins, nos collègues de travail, nos relations.

C’est la peur qui nous rend égocentriques.

Osons :

Osons l’impossible, parions que nous pouvons le faire.

Sans effort rien n’est possible.

De tout cœur je vous souhaite une joyeuse fin d’année.

La compassion est une qualité naturelle de l’humain que nous découvrons lorsque l’Être, source de la nature, se manifeste en nous et prend l’ascendant sur l’égocentrisme.

La compassion est donc naturelle, elle apparaît spontanément sans qu’il y ait le moindre effort à faire, seulement il faut redevenir naturel pour la découvrir dans son originalité. C’est loin d’être le cas actuellement.

Je décrirais la véritable compassion comme une empathie Spirituelle invitant la puissance de vie d’une personne à venir en aide à une autre personne en difficulté.

Il y a empathie, c’est à dire que, le sujet vit en lui, ressent en lui, la difficulté de l’autre, des autres et pour certains du monde entier. C’est une chose difficile à comprendre tant qu’on ne l’a pas vécu. C’est comme cela par exemple que je peux ressentir ce qui se passe chez une personne en difficulté qui me consulte. C’est une étrange sensation de vivre l’autre ou les autres en soi, sans en être personnellement affecté. Parfois c’est un peu plus difficile car, pour donner une exemple simple, ressentir la nausée de quelqu’un d’autre n’a rien de plaisant mais la compassion étant un flot d’Amour il submerge cet affect et le consume plus ou moins facilement. La nature est magnifique car vous ne pouvez accéder à cette particularité si vous n’êtes pas dans l’amour inconditionnel. Sans quoi ce serait une contagion négative. C’est probablement ce qui se passe avec certains thérapeutes qui n’ont pas cette faculté spirituelle. Ils deviennent malades ou souffrants au contact de leurs patients. Comme nous sommes tous contagieux, il faudrait savoir lequel contamine l’autre. C’est une autre histoire que je vous raconterai peut être plus tard dans le blog ou ailleurs. Vous pouvez en lire un peu plus dans mon livre (Ainsi Sommes-Nous) qui est en téléchargement sur ce site à la page 33.

Chacun est l’univers à lui tout seul et contient en lui toutes les créatures de ce monde au niveau informationnel. Etant parvenu à un certain degré de liberté, il se trouve déconditionné et peut ainsi retrouver les qualités naturelles de l’humain et donc ressentir en lui même la souffrance d’une autre créature et pourquoi pas de la nature. C’est ainsi qu’une personne éveillée ne peut en aucun cas engendrer de la souffrance par sa propre responsabilité. Sauf évidemment si l’égocentrisme est toujours quelque peu présent. On voit par là que la nature est bonne et généreuse. Aller au secours ou en aide à d’autres est une impulsion naturelle, automatique, impérieuse. Nous en sommes bien loin et c’est évidemment ce qui assombrit le monde d’aujourd’hui.

Mais comment la compassion vient en aide à la personne souffrante, ou en difficulté ?

En premier lieu je citerais la présence, mais pas n’importe laquelle. Il ne suffit pas de se tenir à côté de quelqu’un pour lui venir en aide. La nature opère de façon très particulière. La puissance de vie vient ranimer la puissance de vie de celui qui souffre et dans le même temps applique le baume de l’Amour sur les blessures. Ce qui permet de soulager ou de donner les moyens à une personne en difficulté de retrouver les ressources en elle même pour continuer sa route. Il ne s’agit pas de prendre sur soi les problèmes des autres et de tout faire à leur place mais de leur donner les moyens de retrouver leurs capacités. C’est un point fondamental que j’ai pu expérimenter de très nombreuses fois. Spontanément, la compassion véritable régénère, soulage, apaise, réanime, revitalise. Pour moi, la présence est la part la plus essentielle de la compassion véritable. Paradoxalement c’est ce qui manque le plus en cette société. On est capable de lever des fonds importants pour venir en aide mais on ne trouve pas ou peu ou très insuffisamment des personnes qui sont prêtes à donner de leur temps personnel pour venir en aide. Nous vivons dans un monde d’isolement. La compassion ne se manifeste plus ou presque plus. L’égocentrisme a tellement pris le dessus que l’autre ou les autres, en dehors d’un cercle restreint de relations particulières, n’intéressent personne et même dérangent. Pourtant la présence véritablement compatissante peut faire des miracles que même de grosses sommes d’argent ne pourront pas faire.

Ensuite, intervient la charité, qui à mon sens découle de la compassion, de l’Amour inconditionnel. Spontanément la compassion apporte à la personne qui souffre les moyens de se remettre en route sur son propre chemin. Il ne s’agit pas de se substituer, de pallier momentanément, il s’agit bien de redonner les moyens de retrouver une autonomie. Parfois il y a urgence et il faut quelque peut se substituer à la personne en difficulté, par exemple en l’aidant à payer sa note d’électricité. Mais ça ne s’arrête pas là. Sans quoi ça ne servirait qu’à reculer pour mieux sauter. Il s’agit aussi de poursuivre son aide jusqu’à ce que l’autre puisse retrouver son autonomie. C’est une autre affaire. On voit bien qu’aujourd’hui la priorité est de donner de l’argent ou des vivres comme à la banque alimentaire par exemple pour apporter à manger à ceux qui ont faim. C’est déjà merveilleux mais comme on peut hélas le constater, il en faut de plus en plus car les malheureux sont de plus en plus nombreux. Nous sommes dans un cercle vicieux. Quand on aperçoit tous les rouages de ce mécanisme d’appauvrissement, on peut dire que c’est absolument horrible.

Une autre qualité essentielle qui découle de la compassion est la notion de partage et de sobriété. En bref, le sujet prend pour lui même ce dont il a besoin pour assumer ses propres nécessités et celle de sa famille. Il met le reste à la disposition des autres pour les aider à retrouver l’autonomie et aussi la dignité. Parfois des personnes vont jusqu’à se priver de l’essentiel pour venir en aide à des malheureux. Il n’est plus question de s’enrichir pour soi même mais d’utiliser ses richesses pour un monde meilleur. Si vous êtes dans ce cas et manquez d’idées, j’en ai plein mon sac à vous proposer.

Voilà donc en résumé ce à quoi la compassion véritable invite naturellement.

Partant de là, une personne n’étant pas éveillée et n’ayant pas ses capacités naturelles libérées et opérationnelles, peut prendre cela pour modèle et exercer ce que j’appellerais une compassion égotique. Ceci n’a rien de péjoratif, les qualités égotiques ne sont pas obligatoirement noires. Il ne faut pas voir l’ego comme le diable en personne. L’ego peut être très généreux, bienveillant, aimant, et bien sûr compatissant. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir atteint la réalisation pour être bienveillant. Bien au contraire. La bienveillance, l’attention aux autres, prendre soin des autres, les respecter, sont des qualités qui doivent impérativement être pratiquées au même titre que toutes les pratiques spirituelles si on souhaite parvenir un jour à vivre dans la plénitude de l’Amour Divin. Vous pourrez faire de la méditation, du yoga, étudier les écritures, si vous ne vous ouvrez pas au monde et aux autres alors vous perdez votre temps. Vous ne bâtirez qu’un ego spiritualisé et rien de plus. Avec cela point de salut ni de bonheur. Vous tournerez en rond sans trouver ce que vous cherchez, jusqu’au jour où une petite fenêtre s’ouvrira dans votre conscience et vous prendrez les autres en considération bienveillante.

Vous vous apercevrez alors qu’en étant compatissant, bienveillant on en tire un bénéfice extraordinaire.

Par définition l’égocentrisme c’est moi d’abord et les autres à mon service. Le sens du « Je », du « mon », du « mien » est prioritaire, impératif. Je vis ma vie pour moi-même et je me sers des autres pour me satisfaire. C’est peut être brutal mais c’est réaliste. Actuellement on délègue à des institutions ou à des entreprises le soin de venir en aide. On donne un peu d’argent et on retourne à ses occupations favorites. On souscrit à des assurances qui nous viendrons en aide en cas de difficultés car on sait très bien que personne ne nous viendra en aide. On consulte des thérapeutes juste pour parler car on ne trouve pas d’oreille attentive autour de soi. Nous avons impérativement besoin de retrouver cette bienveillance, cette attention aux autres si nous ne voulons pas sombrer dans la souffrance et la misère. Tout le monde peut tout perdre en un instant. Au vu de l’évolution du monde la solidarité sera obligatoire à moins que la violence prenne le pouvoir.

Pour conclure je citerai cette phrase bien connue « aimez vous les uns les autres comme Dieu vous aime »

Il y aurait bien des développement à faire mais ce n’est pas le but de ce blog.

Joyeux Noël à toutes et à tous.

Je vous recommande un livre très intéressant sur la compassion : Compassion par Armstrong Karen aux éditions Belfond – voir la vidéo – avec sous-titrage.

Le titre vous paraîtra peut être étrange, mais c’est une question que je me pose souvent. Méditer, prier, faire du yoga et toutes sortes de pratiques dites spirituelles sert à quoi ? Qu’y a-t-il de plus noble ou de plus important dans ces pratiques que dans une vie profane ordinaire ? Sommes nous meilleurs que les autres une fois que l’on a pratiqué ces méthodes, une fois que l’on a consacré une bonne partie de sa vie à essayer d’atteindre quelque chose qui pourrait apporter un plus dans la vie ?

Est-ce bien utile de s’intéresser et de consacrer à la Spiritualité ?

Après tout, objectivement, je me consacre à moi-même et recherche ma propre satisfaction au travers de la spiritualité. Je veux devenir quelqu’un qui soit comme ceci ou comme cela parce que je crois que ce sera mieux pour moi. Je crois que la spiritualité m’apportera ce que je cherche. Il ne faut pas se leurrer et bien se regarder en face. En m’adonnant à la spiritualité et à ses pratiques, il faut se poser la question : « qu’est-ce que je cherche ? » Si chaque aspirant voulait bien se poser la question honnêtement, sérieusement sans se faire de cadeaux, on s’apercevrait probablement que la recherche est tout simplement égocentrique. C’est pour moi-même et mon bonheur, pour mon espoir de bonheur, pour moins souffrir, pour appartenir à une communauté qui m’accueille et me considère, pour trouver l’amour ou simplement des amis ou des copains, pour me donner une valeur. La liste des raisons égotiques pourrait être longue. C’est le cas d’une grande majorité de personnes et c’est normal, ce n’est pas possible autrement pour toutes ces personnes.

A ce stade là cela ne fait pas grande différence entre une personne qui s’adonne à la spiritualité sous quelque forme que ce soit ou une personne qui vit comme tout le monde. Le but de chacun dans la vie est de trouver le bonheur, chacun espère le trouver d’une façon ou d’une autre. L’humain est condamné dès sa naissance à chercher le bonheur de même que sa sécurité ainsi qu’assurer sa survie. La preuve en est que c’est le principal argument publicitaire que je peux lire sur les publicités multiples et variées que je peux recevoir par internet. On peut lire : «Devenez meilleurs, élargissez vos facultés, trouvez l’amour, devenez je ne sais quoi de plus en plus rocambolesque, l’illumination en trois séances par internet ». La pub marche bien puisque c’est ce que chacun cherche. En plus les choses sont présentées de telle façon qu’il est facile de croire que ça marche à tous les coups, de plus c’est facile à faire et c’est rapide.

Après avoir dépensé une fortune et sué sang et eau pour obtenir quelque chose qui au bout de quelques jours de pseudo jouissance vous ramène dans le même état de mendiant du bonheur. Le bonheur promis n’est pas au rendez-vous.

Où est l’erreur ? Y a-t-il une erreur ?

L’erreur est simple, tant que je m’adonne à la spiritualité ou pratique des méthodes dites spirituelles ou ésotériques pour obtenir quelque chose pour moi-même, je n’obtiendrai pas un bonheur durable. Je serai toujours obligé de remettre de l’énergie dans la machine parce que en réalité je ne change pas vraiment. Même si j’obtiens de petites satisfactions qui font penser que le bonheur attendu arrive, il n’est pas encore là.

Rechercher une satisfaction personnelle d’une manière ou d’une autre ne procure jamais le bonheur, cela procure des plaisirs passagers et aussi l’illusion de pouvoir le trouver un jour. De façon plus subtile, si les enseignements dispensés ne sont pas adéquats, cela conduit le sujet à développer un égocentrisme spirituel, le sujet se prend pour quelqu’un de spirituel, de plus important et de meilleur que les autres.

Ce n’est pas dramatique. La recherche peut parfaitement commencer par là, en cherchant une satisfaction personnelle ou en essayant de soulager sa propre souffrance. Le problème n’est pas là. Mais il ne faut pas en rester là.

C’est encore une fois la nécessité d’être guidé par un vrai guide. Celui-ci ne vous laissera pas là. Subtilement, il vous donnera la saveur de Dieu, il sèmera une graine au fond de vous même qui, lorsqu’elle aura quelque peu grandi, vous donnera le désir d’aller plus loin pour goûter un peu plus à cette saveur Divine que l‘Hindouisme appelle l’ambroisie. « Une seule goutte de ton ambroisie me donnera le bonheur pour des vies entières, s’écrie l’aspirant en s’adressant à Dieu ». Le guide, le Maître doit être capable de démarrer le processus de purification de l’ego par le Divin lui même. Seul le Divin est capable de cela. Toutes les autres méthodes sont illusoires et ne consistent qu’à se travestir différemment à force d’entraînement. L’ego reste inchangé, seules ses manifestations sont contrôlées et le sujet se manifeste différemment.

En poursuivant la quête, en pratiquant les recommandations de son guide, l’aspirant se trouvera dépouillé progressivement de son égocentrisme par le Divin et découvrira la merveilleuse saveur de la compassion et de l’Amour inconditionnel. Une fois qu’on y a goûté c’est fini plus jamais on ne pourra s’en séparer même pour tout l’or du monde, à moins qu’une fâcheuse mauvaise tendance bien cachée dans l’inconscient conduise à vendre son âme au diable.

Le bonheur vrai et durable n’est pas autre chose que l’amour vrai, inconditionnel et la compassion qui, on pourrait dire est le fruit de l’Amour Divin.

Ce n’est pas parce qu’on devient un spécialiste d’une technique comme le hatha yoga qu’on devient plus spirituel, plus essentialisé. Le défaut actuel est de penser que c’est en apprenant et maîtrisant une technique ou un art que l’ego peut être déraciné. C’est fondamentalement faux. Si en pratiquant vous ne pensez qu’à réussir l’exercice vous vous trompez de voie.

La société, extraordinairement égocentrique, dans laquelle nous vivons s’ingénie à récupérer pour son propre compte toutes les pratiques utilisées jadis dans la spiritualité. J’en prends pour preuve, le hatha yoga, qui devient une gymnastique, la « méditation de pleine conscience » qui devient une maîtrise de la pensée et bien d’autres encore.

L’outil qui n’était qu’une aide pour aller à Dieu devient le but. On devient un bon pratiquant de la technique, de la même façon qu’on peut être un champion de sport ou un spécialiste de la peinture à l’huile. Il n’y a aucune différence sur le plan spirituel. Quelque fois c’est un facteur aggravant, je ne connais pas plus difficile à corriger que l’orgueil spirituel parce qu’il touche à l’estime que le sujet a de lui même, il est sa valeur.

En récupérant toutes ces pratiques, la société, les humains qui la constituent retirent Dieu du programme. On n’en parle plus, c’est tabou, accessoire, inutile. Comme je l’ai souvent dit et écrit, parler de Dieu ou simplement le nommer devient suspect. Il est d‘ailleurs énoncé dans les écritures que les humains iront jusqu’à vouloir tuer Dieu tellement l’égocentrisme et la toute puissance égotique prendront de l’ampleur.

Sans Dieu la démarche Spirituelle n’est pas valide car c’est Dieu qui mène à Dieu. La démarche Spirituelle a quelques prérequis. D’une part il faut reconnaître que nous ne sommes pas les maîtres du monde et de nous même mais qu’une intelligence et une puissance que nous ne pouvons maîtriser siège en nous même. D’autre part, que toutes les pratiques ne seront qu’un moyen de faciliter le travail du Divin mais pas de le remplacer. Il faut mettre en place une trinité : la conscience, l’ego et le Divin. J’y reviendrai plus tard, mais peut être en ai-je déjà parlé ailleurs.

Si nous ne voulons pas sombrer dans les extrêmes de l’égocentrisme et de la toute puissance, génératrices de souffrances et d’atrocités telles que nous en voyons ou vivons en ce moment, il faudra réhabiliter Dieu. Les codes de bonne conduite ne suffiront pas, pas plus que les guerres déclarées pour soit disant éradiquer la violence. La violence génère la violence, l’ego fait grandir l’ego, l’Amour et la Compassion font grandir l’Amour et la Compassion seuls capables de guérir le monde.

Comme l’année précédente je suis revenu à l’Ashram d’Amma en Inde pour y passer quatre semaines dans la Divine présence d’Amma.

Comme l’an passé, l’impulsion a précédé la raison. Je ne suis pas venu par raison ou pour des raisons particulières. Je suis venu parce qu’il me fallait venir sans savoir pourquoi. On pourra objecter que ce n’est pas raisonnable. C’est effectivement pas raisonnable du point de vue de la raison ordinaire, celle qui se base sur les règles, la logique, la morale ou le politiquement correct sur la raison de la pensée collective. Par contre la raison de l’être est toute différente. Ne dit-on pas que Dieu a ses raisons que la raison ignore. L’appel par le Divin existe. Je le vis au quotidien mais je n’aurais jamais pu le croire avant de l’avoir vécu. C’est un peu comme les hirondelles qui se rassemblent pour partir faire leur migration. Elles n’ont pas internet ou Facebook pour sonner le rassemblement. On appelle cela l’instinct animal, avec un peu de mépris, pour nous faire croire que nous avons un cerveau plus développé qui a d’autres moyens de savoir ce qu’il faut faire ou pas, l’homme a la raison, il est raisonnable, raisonné. Grâce a cette raison surabondante, nous passons à côté de l’évidence que la vie nous procure en permanence. Nous passons à côté du bon sens. Par contre il serait stupide de s’affranchir de la raison ordinaire si notre conscience n’est pas en relation avec l’Être, n’est pas informée par l’Être. Le sujet est vaste et j’aurai certainement l’occasion d’y revenir.

Voilà maintenant trente ans que je chemine consciemment vers la réalisation du Soi. Toutes ces années ont été très riches en événement et aussi en découvertes. Tout ceci m’a permis de me rapprocher du Divin et d’en vivre les plus belles manifestations dans mon intériorité. Après tout cela je me ressens aujourd’hui bloqué, limité, je me sens lourd et intoxiqué.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Je pourrais me dire que je régresse ou que je suis fatigué, intoxiqué par la nourriture ou une mauvaise hygiène de vie. Mais rien de tout cela.

En présence d’un véritable Maître, les limitations qui se cachent bien dans l’inconscient se révèlent. Comme on dit la lumière révèle l’ombre. Plutôt qu’une régression c’est au contraire une avancée qui demande de purifier d’avantage l’ego. C’est une nouvelle étape à franchir, une nouvelle porte qui va s’ouvrir pour avancer sur le chemin qui mène à Dieu.

Sans la Divine Présence du Guru ceci ne serait pas réalisable. J’ai toujours pensé que seul on ne peut rien faire. Tout juste peut-on s’illusionner sur nos capacités et sur notre évolution spirituelle. Pour pouvoir avancer dans cette voie de la Spiritualité opérationnelle, Il faut absolument être en relation avec un Maître. On peut aussi être guidé par une personne plus avancée sur le chemin qui elle aussi est en relation avec un Maître vivant et poursuit sa quête honnêtement.

Le chemin se fait par étapes et beaucoup pourront penser que ce ne sera jamais fini. Il arrive fréquemment que des personnes engagées sur la voie manifestent un certain découragement, une certaine lassitude à toujours devoir faire un effort. Le paradis n’est pas derrière la porte d’à côté. Il faudra peut être plusieurs vies consacrées à la spiritualité pour parvenir au but, à la réalisation, ou pour tout simplement s’éveiller aux manifestations intérieures du Divin.

Le plus important sur cette route n’est pas de parvenir au but dans cette vie ou dans une autre. Un but qui avant d’être atteint ne peut être que le fruit de l’imagination. Le plus important, je ne cesse de le répéter, est de se sentir à sa place, sur le bon chemin. Ce sentiment de justesse apporte beaucoup de paix et de douceur dans la vie. Il est accompagné de confiance et de quiétude. Le doute est aujourd’hui le plus souvent présent et place le sujet dans une insécurité majeure. Cela devient parfois une véritable torture de se demander tous les jours si on fait bien ou mal, si on est sur la bonne route, si il y a un avenir qui pourra apporter un peu de bonheur dans la vie.

Se sentir à sa place n’a pas d’équivalent. C’est, je pense, un des premiers bénéfices et le plus important que la voie spirituelle puisse offrir.

Le doute est un poison subtile qui s’insinue partout et assombrit toutes les expériences de vie. La motivation principale du doute est la peur de ne pas obtenir ce que l’on attend de la vie ou plus simplement de son conjoint ou de son patron. La référence commune est que nous devons jouir de la vie. Il n’est écrit nulle part que la vie doit être une partie de jouissance dans les plaisirs du monde. Le bonheur n’est pas autre chose que de se sentir à sa place, en confiance, en chemin, en route. C’est une saveur délicieuse et je la goûte profondément aujourd’hui même si ce n’est pas facile de se retrouver à devoir encore faire un effort pour poursuivre la route. Le goût de l’effort nous est donné par l’impulsion de l’Être. Le Soi nous donne toute l’énergie nécessaire pour cheminer. Il suffit de ne pas se laisser prendre par le chant des sirènes qui invitent à l’abandon dans les marécages de la vie extérieure ou à la jouissance des plaisirs du monde.

Nous avons le choix et nous devons choisir, Dieu nous laisse libre.

Nouveau séminaire au Maroc à Terre d’Agal.

du 8 au 15 novembre 2014

Après la réussite du premier séminaire, il est naturel de poursuivre et de vous proposer une nouvelle date.

Une rétrospective du précédent séminaire et en ligne cliquer ici.

Toutes les personnes intéressées peuvent venir. Aucun prérequis n’est nécessaire si ce n’est la bonne volonté et le désir de s’éveiller à sa véritable nature.

Le but sera le même que précédemment. Aller à SOI, s’éveiller aux manifestations du SOI, se laisser purifier par la réalité émanant de l’Être et la présence agissante de Gérard.

Par les différents yogas proposés, vous toucherez toutes les dimensions de votre incarnation. Tous les plans sont concernés, physique, émotionnel et mental, par l’émanation de l’Être.

Tout ceci dans le superbe cadre de « Terre d’Agal » à 25 km de Marrakech.

L’alimentation succulente sera essentiellement végétarienne.

Vous pratiquerez :

Le programme d’une journée type s’articule de la façon suivante :

Ce programme n’est pas figé et se trouve actualisé en fonction de la nécessité du groupe. Le prix du séminaire hors billet d’avion est fixé à 1000 euros tout compris sauf boissons alcoolisées et besoins personnels particuliers. Si vous êtes intéressé(e), inscrivez vous rapidement pour que nous puissions réserver les billets d’avion au meilleur prix.
Le plus tôt sera le mieux. Le stage vous sera confirmé à partir de 10 inscriptions fermes.

Pour résumer ce premier séminaire au Maroc, à Terre d’Agal, j’emploierais le mot « abondance » qui s’est conjugué sous toutes les formes.

Abondance du lieu où Jany et Philippe nous ont accueilli avec beaucoup de générosité dans leur superbe propriété au milieu des champs d’oliviers et des roseraies.

Abondance de soleil et de fraîcheur dans un juste équilibre permettant de respirer librement. La nature encore naturelle de l’Atlas a rempli les yeux de beauté simple et pure.

Abondance de l’Être, chacune et chacun ayant pu percevoir les manifestations de l’Être. Tous les yogas proposés ont été vécus avec bonheur même si parfois nous fleuretions avec les limites.

Abondance d’intérêt qui a permis d’approfondir les échanges sur la Spiritualité, le Divin, le cheminement dans la vie mondaine, la psychologie, la symbolique de la crucifixion (semaine Pascal oblige).

D’autres mots me viennent à l’esprit tels que fluidité, cohérence, bonne humeur, cohésion, application, bonne volonté.

J’en profite pour remercier tous les participants pour leur engagement tout au long de cette semaine intensive.

Alors en route pour un nouveau séminaire du 8 au 15 novembre 2014.